D'abord, Colin Caulfield et son projet Young Man. Vous le connaissez bien maintenant, si vous passez de temps en temps sur ce blog. Après avoir été confronté à quelques problèmes techniques au niveau du son, il a commencé son set après 20h25(je ne sais pas exactement quand, mais tôt pour un concert à la Flèche d'Or). Déjà une soixantaine de personnes attentives dans la salle. Comme ce n'était pas prévu qu'il allait jouer là, il y avait encore quelques semaines, le batteur Jean Thévenin était absent ce soir-là, car il jouait pour The Bee's Garden, en opening band de The Ruby Suns, le même soir au Point FMR. Ce qui explique probablement le fait que Colin, seul sur scène, accompagné de sa guitare, de sa loop station et de son Mac, n'ait joué que très peu de titres qui figurent sur son mini-album 'Boy' que vous pouvez écouter en streaming en intégralité sur Soundcloud ou sur Fairtilizer. Dans une interview avec Magicrpm, il dit que son album a pour thème le fait de grandir, du passage à l'âge adulte. Très bon debut album! Il a quand même fallu trouver le monsieur à casquette du label Kitchen Music pour se procurer la version physique de l'album ce soir-là, mais ça n'a pas été très difficile de le faire.
Colin n'a joué en grande majorité que des nouvelles chansons que je n'avais jamais entendues avant, parmi les titres 'Fate', 'Save Face', 'Problem', titres joués pour la 1ère fois et qu'on ne trouve nul part en écoute pour le moment sur Internet. De très bons morceaux qui vous transportent avec ces bruits de guitare en cascade et cette voix particulière que l'on aime ou pas. Vous savez, dès les premières notes, que vous allez assister à un moment particulier, avec ces mélodies féeriques soigneusement construites, sans savoir véritablement le début ni la fin de ce voyage musical. Les plus calés en indie music y reconnaîtront du Deerhunter, du Animal Collective, du Grizzly Bear (tout ce que ce je ne connais pas bien, en fait...hum). Ce que j'aime dans ses performances live, c'est qu'on ne s'attend pas à ce qu'il joue tel titre avant tel autre, ou qu'il joue tous les titres de son album, on n'arrive à mettre un titre sur l'une de ses chansons qu'au bout d'une bonne vingtaine de secondes, voire plus, qu'on peut qualifier d'expérimentales. Toujours une introduction instrumentale inattendue avant chaque chanson, plutôt que des mots, car le jeune musicien n'est pas très bavard. On apprécie alors les chansons les uns après les autres, sans s'attendre à entendre par exemple les très bons 'Just A Growin' ' ou 'Unfair'. Ce soir-là, pas de reprise de The Velvet Underground, ni de 'Up So Fast' et 'Directions' qu'il avait joués avec Jean Thévenin à la Maroquinerie, il y a trois mois, en opening band des Local Natives. D'ailleurs, le jeune homme m'a affirmé qu'il n'avait pas suivi la setlist qu'il avait sous les yeux(je l'ai vue, et ce n'était pas la même que celle ci-dessous), son concert-là, c'est une improvisation bien réussie, dis donc. Chaleureusement applaudi par le public très respectueux, et soutenu par ses amis étudiants, ce sympathique Colin est à suivre de très près! Son blog ici.
Info de dernière minute: il fera la première partie du groupe Saycet au Café de la Danse, le 20 mai 2010.
Info de dernière minute: il fera la première partie du groupe Saycet au Café de la Danse, le 20 mai 2010.
Setlist:
- School
- Fate
- Just A Growin'
- Save Face
- Unfair
- Problem
Vers 21h10, le trio français 1973, découverts en juin dernier sur le HibOO, et vus à l'International, un mois après, était sur scène avec un batteur et un bassiste. Nicolas à la guitare, qui n'a pas changé de surnom, dit "le leader charismatique du groupe", Thibault à la guitare et Jérôme au piano et à la guitare, n'ont pas changé. Ils ont fait, depuis, de nombreuses premières parties, pour Rose, pour Coeur de Pirate, entre autres. Mais, je suis restée sur ma fin pour ce concert à la Flèche d'Or. Des nouveaux morceaux, des anciens. Ils ont commencé par 'Sexy Plane', puis 'Simple Song For A Complicated Girl'. Ils ont aussi joué 'We Are Nowhere', leur nouveau titre 'Bye Bye Cellphone'. Et aussi un bonus de leur album, que j'ai eu du mal à accrocher, je l'ai trouvé... plat. Je ne sais pas si c'est l'ajout de la batterie et d'une basse, ou si c'est le fait de rejouer à Paris, après avoir joué dans plusieurs villes, ou même leur prestation elle-même, mais j'ai beaucoup moins aimé ce concert par rapport à leur concert très acoustique de l'année dernière, à trois uniquement. Amis, proches sûrement, famille avec enfants, étaient présents, et les ont bien encouragés.
Puis, la très attendue tête d'affiche d'origine danoise, Oh No Ono, est apparue sur scène vers 22h30, pour leur 3e concert parisien en moins de 2 mois. Une salle bien remplie, il commençait à faire un peu chaud. Ce sont quatre jeunes Danois, coupes de cheveux aussi différentes qu'étranges, de même si on regarde leur habillement. Groupe très hétérogène. Le guitariste à la cape m'a fait sourire, avec sa fausse feuille d'arbre qui pendillait du manche de sa guitare et son faux double-sourcil. Et l'un des guitaristes avaient une guitare à pois blancs sur fond noir, c'était... à voir. Ils sont tous très souriants et rigolent sur scène. Ils s'amusent, en fait. Caractéristique que j'ai vue aussi chez les Norvégiens Casiokids, c'est la bonne humeur. Et comme eux, quand ils parlent, ils ont une voix normale d'homme, mais quand ils chantent, ça se transforme en voix efféminées, qui montent dans les aigües. Mais ce n'était pas aussi désagréable que je le pensais. Plutôt un jeune public dans les premiers rangs. L'ambiance était festive, comme le montre le titre de la chanson ci-dessous. Je n'ai pas aimé toutes leurs chansons, mais j'ai trouvé que c'était intéressant, dans l'ensemble.
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