Arrivée à 20h40 au Scopitone. File d'attente d'une dizaine de personnes dehors. Je demande à un jeune homme dans la file d'attente s'il s'agit de la file pour les places préachetées ou autre. Le jeune homme ne sait pas. (Mais qu'attendait-il dans la file?!...) Je me dirige alors vers le monsieur avec une liste dans la main. Je lui montre ma place Fnac et il me laisse passer. A l'intérieur, c'est bondé de personnes jusqu'en bas de l'escalier qui descend dans la salle. Ca ne présageait rien de bon... Julien Pras a déjà commencé à chanter. Le concert commençait bien à 20h30 comme indiqué sur le billlet. Je me faufile dans la foule et y retrouve un ami. Les gens, au fond de la salle surtout, n'arrêtaient pas de discuter pendant son concert, ça devenait vraiment agaçant. Les gens devaient être sourds pour parler aussi fort et crier ainsi dans les oreilles de leurs amis.
Si jamais un groupe que vous aimez passe au Scopitone, allez-y très tôt pour être aux premiers rangs (si ce groupe est plutôt connu), ou attendez qu'il revienne pour une autre date, dans une autre salle. Le Scopitone est la salle de concert que j'aime le moins de toutes celles où j'ai pu être. C'était la 2e fois que j'y étais et honnêtement, ce n'est vraiment pas une salle adaptée aux artistes un peu connus qui y passent. Petite salle avec des poteaux énormes, peu de places à cause des tables, chaises et mauvaise configuration de la salle, scène à la hauteur du public, plafond bas=garantie de ne pas voir les artistes même jouant debout si vous n'êtes pas près de la scène et garantie d'avoir l'impression de ne pas assister à un concert. C'était l'impression que j'ai eu pendant que Julien Pras chantait en 1ère partie et qui a joué une bonne demi-heure (jusqu'à 21h10?) et dont je n'ai aperçu que le front en l'espace de 10 secondes. Il ne me reste que ce que j'avais entendu pour décrire sa performance: belle voix, jolies chansons folk à la guitare, chansons en anglais. J'avais l'impression d'écouter un disque.
Ensuite, l'attente était très longue, trop longue, dans la foule où on ne pouvait bouger. Le Suédois The Tallest Man On Earth n'a commencé à jouer qu'après 22h, je pense. Je l'ai découvert en Take Away Show sur la Blogothèque il y a moins d'un an (mais dont je ne me suis pas plus intéressée) et je l'ai revu pour son concert à la Route du Rock à St-Malo en retransmission sur Arte Live Web le mois dernier. Je ne connaissais pas vraiment ses chansons, mais comme il ne vient pas souvent à Paris, ce fut pour moi l'occasion de le découvrir en vrai.
Le public était en partie assez jeune, entre 17 et 30 ans. Il y avait des bourgeois (pour caricaturer), un groupe de jeunes Anglais aux 1ers rangs, des Allemands, d'autres étrangers et des Parisiens en majorité aussi. The Tallest Man On Earth a joué une dizaine de chansons et, après de longues acclamations, a fait un rappel avec la chanson 'These Days' (Nico cover). Il a introduit ses chansons à chaque fois par une petite phrase et s'est beaucoup déplacé sur scène. Il a chanté en s'approchant des gens du 1er rang, est allé sur tous les côtés, s'est assis sur une sorte de lit recouvert de draps blancs au fond de la scène (assez étrange, soit dit en passant). Il a souvent accordé ses 2 ou 3 guitares en tournant le dos au public que des personnes prenaient en photo... Ses chansons étaient assez entraînantes et, avec sa voix un peu cassée, ont été particulières. De plus, le public chantait en choeur sur certaines chansons comme 'King of Spain' et reconnaissait ses chansons dès les 1ères notes! Le set a duré une bonne quarantaine de minutes. Malgré tout l'enthousiasme du public qui souhaitait un second rappel, il n'y en avait pas eu. C'était un bon concert, mais ça aurait eu été mille fois mieux dans une autre salle.
Vers la fin du concert, j'ai eu la surprise de voir derrière moi un très jeune homme ou était-ce une fille, avec des lunettes rondes à monture noire, prendre 2 photos de la scène avec un Polaroid. Gros flash et bruit de la photo qui sort de l'appareil. Etrange.
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